La Souffrance Des Ados 2 : Le Retour De Tout Les Maux

Je voulais faire des débats sur la santé des jeunes et leurs habitudes...
J'avais pensé parler de l'importance du net, la malbouffe enfin, des trucs dans le genre...

Et puis j'ai pensé à tous les autres qui souffrent normalement (adolescence) et pui ce qui sont réellement en souffrance et qui l'exprime par des moyens.. plutôt tabou en général : auto-mutilation, agressivité, boulimie, anorexie, drogue etc...

CE TOPIC N'A PAS POUR BUT DE POUSSER AU SUICIDE OU AUTRE !!!!

Il sert juste à but pédagogique, à informer... Et à mettre en garde !

Peut-être certaines choses pourraient vous choque, mais ou ne peut pas les censurer, ce sont des sujets qui ne méritent pas d'être pris avec des pincettes.

Je previens tout le monde : pas de propos non-intéressant, c'est un sujet important, le premier qui OSE tenir un propos non-intéressant sera dégommé.

Pas de flood et pas de curiosité : si x n'entre pas plus dans le détails c'est qu'il n'en a pas envie donc pas de question


L'ancien topic partait en vrile donc il a été supprimé.

Bon, puisqu'on dirait qu'il n'y a personne je vais commencer...
Je vous prie de ne pas parler des causes de la souffrances car elles reviennent presque tous au même sujet : l'amour ou le manque d'amour... Si vous voulez débattre dessus y a cas ouvrir un nouveau topic ou demandez a David il sera raaaaavi de vous en ouvrir un vers 2h du matin, heure à laquelle il est le seul connecté sauf ce soir parce que demain il a un spectacle de danse donc il s'est couché tôt... Bonne nuit David...
Bon ça a l'air un peu hors sujet pour le moment mais j'essaie de vous mettre en confiance en racontant tout et n'importe quoi...

Je tiens aussi à signaler que je ne cherche pas à provoquer par la suite de ce post...
Donc voilà, je me jette à l'eau.

De toute les formes de souffrances, il y a bien évidemment l'auto-mutilation, dont vous avez sans doute déjà entendu parler. C'est la plus fréquente expression du mal-être intérieur qui habite certains jeunes. C'est donc par ça que je vais commencer. ( le texte à récolter l'approbation de stéphane)





Aborder un tel sujet demande d'avoir les tripes bien accrochés. Pourtant, il faut vraiment dépasser sa peur, sinon, pas moyen de comprendre ce qui se passe. Et il s'en passe des choses en matière d'auto-mutilation. L’auto-mutilation commence en majorité aux alentours de 14 ans. Elle s’aggrave en moyenne avec l’âge jusqu’à 20 ans. Et plus le temps avance, plus il est difficile de perdre cette habitude.
A titre d’exemple, 0,75% de la population américaine souffre d’auto-mutilation. Difficile de donner un chiffre fiable en ce qui concerne la France ainsi que l’ensemble de l’Europe. La majorité des personnes passant à l’acte sont les filles. Les garçons, en effet, manifeste plus volontiers la haine, l’agressivité et les remords qui les habitent par la violence verbale et dirigé vers une tierce personne. Les filles quant à elles, cachent leurs souffrances derrière -la plupart du temps- un une humeur dissipée et exubérante, croyant que cette souffrances est une tare, de ne pas être autorisées à l’extérioriser -comme la gente masculine.
Selon les études et les témoignages, ce qui déclenche le geste fatidique c’est que la personne n’est plus en mesure de mettre des mots sur ses émotions. Elle ne peut plus communiquer alors elle se fait du mal.
On peut noter aussi qu’il existe un lien entre les troubles alimentaires et l’auto-mutilation. D’un point de vue statistique, ces deux soucis psychologiques se succèdent, voire s‘additionne assez souvent. L’explication donnée par certaine adeptes de ces techniques révèle que pour elles, la peau est un contenant pas trop supportable, comme une frontière vers leur intérieur propre.
Dans beaucoup de cas, la vue du sang apaise, et la douleur n’est pas un élément abordé de manière directe, mais détournée. La douleur physique devient l’expression d’une douleur intérieure. Une manière de se venger de ce corps tant haïs.
On peut trouver l’équivalent social de l’auto-mutilation, bien qu’il ne s’agisse pas du tout du même état d‘esprit. Tatouages, piercings et autres scarifications, cutting ou branding il s’agit ici d’auto-mutilation à valeur sociale. Il n’y pas du tout le même rapport au sang, qui ne se voit pas ou peu pendant ces opérations. De plus la douleur fait partie du rite d’initiation, elle ne se comprend pas comme un châtiment.

Le texte a été agrémenté de connaissances personnelles, et le témoignage suivant provient d’une personne qui mettait chère, qui me l’avait écrit, voulant que je comprenne si je ne parvenais pas à l’accepter, son point de vue. C’est chose faite. Non seulement je l’ai compris, mais je l’ai accepter, jusqu’à l’adopter -bien plus tard- lors d’u moment d’abattement je ne tiens pas à m’attribuer le mérite de ceci, ni de susciter la polémique. Je tiens juste à faire entendre par mon biais la voix des personnes en souffrances réelles.
Voici donc le témoignage de cette personne, je n’ai rien changé. Comme je disais que les filles étaient plus sujettes à l’auto-mutilation. Nous diront donc que cette personne est une fille et nous l’appellerons…hum…Alice. En révérence à Alice au Pays des Merveilles, qui tourne…tourne…tellement qu’elle ne sais plus où elle en est et reste perdue au milieu d’un monde inconnu. Je peux en toute sincérité affirmer que c’était ce que notre Alice ressentait.

"Je ne compte même plus depuis combien de temps je me mutile. Des amis tentent vainement de m’aider, mais malgré tout je ne peut pas m'empêcher de m'automutiler,si je ne le fais pas c'est comme si j'étais en manque, j'en ai besoin, et c'est même devenu vital pour moi. J'ai beau être aidée, je n'arrive pas a m'en sortir, même si j'ai réussi a réduire pas mal ! […] Mais c'est étrange car durant tout l'acte, je ne ressent aucune douleur. En réalité c'est de voir et de sentir se sang chaud qui coule le long de mes bras, le long de mes jambes, qui me soulage,me réconforte et surtout me fait me sentir vivante.[…]
Le conseil que je voudrais donner c'est bien sur de ne jamais commencer mais pour ceux qui auraient déjà franchi le cap,je les incite fortement à parler,mais pas à n'importe qui, a des personnes qualifiées qui pourrons vous aider, il ne faut pas être seul(e) face à cette épreuve,c'est la pire chose qui puisse arriver a une personne. […]
je souhaite un bon courage a tous ceux qui endure ces souffrances et qui ne le montrent pas…"

Note à l’intention de l’auteur de ce témoignage : Si tu tombes de je en sais quelle manières dessus, ne m’en veux pas je t’en supplie. Tu as trop compté pour moi, je en pourrais pas supporter l’idée que tu m’en veuille encore une fois. Cette fois-ci j’ai bien compris que je ne peux plus t’aider en rien. Sache juste que le fait de ne plus te voir, de ne plus t’entendre rire me manque cruellement et qu’aucun jour ne passe sans que je me reproche , sans que je me venge sur moi-même à la pensée d’avoir été la cause de tout ces événement qui ont entraîné ton éloignement.
Tu me manque…
Je ne sais pas combien de fois devrait-je me répéter à quel point je regrette, que j’aurais dû affronter la réalité,mais je sais très bien que cela ne changera rien.



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[EDIT]aqwpm : correction de l'URL