*lettres*

Pourquoi écrire cela ? Cette fois je sais... Parce que je suis lâche... Je laisse mon stylo tomber par terre...le stylo... Tombe, tombe...
Tourne... Tourne... le couteau entre mes mains. Je le pose à son tour. Il a assez servi ce soir.


Tout est silencieux. Comme dans une ville fantôme. Tout est vide et creux.
Tout est silencieux. Tout le monde dort. Sauf moi. Le sommeil ne m'a pas trouvé, je susi trop bien cachée.



La fenêtre est ouverte, sortez la prmière majesté. La neige ets froide sous mes pieds nus. Comme mon coeur, que tu as vidé sans aucun égard pour ma personne.
₪ ChuuT ₪ Je n'ai pas le droit d'y penser ni d'y accorder un quelquoncque intérêt. C'est à mon stylo de s'en charger. Mon stylo... Je l'ai laissé tomber à l'intérieur... Une larme coule le long de ma joue et tombe elle aussi. NoN ! Je ne la vois plus dans toute cette neige... Pas comme ces gouttelettes écarlates qui perlent le long de mon bras, le long de mes jambes... Je ne veux pas y penser. A genoux, je cherche la petite larme. Je crois que je l'ai perdue... Comme toi...
Sauf que contrairement à toi, je la retrouverai un jpur. De l'autre côté. Qui ne saurait tarder. Inutile ed chercher. Je ne la trouverai pas. Tout comme toi...
Je frissonne. Il fait froid. Il me faut rentrer, je suis restée trop longtemps éloignée de ma cachette. Il va me trouver, je le sens qui rôde autour de moi.



La fenêtre est fermée. Rien n'a changé. Tout est silencieux. Tout rest vide et creux. Le style n'a pas bougé... Le couteau non plus...dernière chose auquelle je tiens ici-bas.
Tu me manque énormèment. Mais je ne puis rien y changer. Tout comme ce miroir, c'est brisé pour l'éternité. Bon à jeter. Ma douce il faut bien se résoudrre à la fatalité. Ce n'est plus moi qui parle, c'est mon stylo. Moi j'y ai renoncé. Je veux oublier.
Je dois m'y reprendre à plusieurs fois pour que ma chair meurtrie n'entre pas en contact avec cette feuille. Je ne veux pas que son effet soit gâché par ce sang trop rouge, trop épais, trop foncé, presque noir désormais. Je ne veux pas que par lui tout soit gâché.

Quand un demain commencera sans moi, est-ce que le soleil qui brille trouvera tes yeux rempliis de larmes...pour moi?
Je souhaite tellement que tu ne pleures pas...
Toutes les fois où tu pensera à moi, je serai juste là.
Là où je fus.
Dans ton coeur.

Quoi ?
Rien... Tout est silencieux. Tout est vide et creux. Mon sang coule. Mais tout est silencieux. Tout est vide et creux. Je me meurs à petit feux. Mais tout restera silencieux...

EXTRAORDINAIRE vivement le bouquin

[EDIT]aqwpm : //SMS +10%avertissement, j'ai tout supprimé j'en avais marre de corriger
{
Ah bah ça été supprimé dommââââââââââââââge, il fallait écrire correctement
}

Snif, trop émouvant, Julie, tu es une écrivaine (folle armée de son stylo) née!!!

C'est pas vraiment une lettre ; c'est une histoire que j'aime bien (qui n'est pas de moi je précise lol) :

Dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port. Un américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui faut pour les capturer.
" Pas longtemps " répond le mexicain.
" Pourquoi ne restez vous pas en mer plus longtemps pour en attraper plus ? " Demande l'américain.
Le mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à subvenir aux besoins de sa famille.
L'américain demande alors !
" Que faites-vous le reste du temps ? "
" Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie. "

L'américain l'interrompt : " J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider. Commencez par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous achetez un gros bateau. Avec l'argent que vous rapporte ce bateau, vous en achetez un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous négociez directement avec l'usine, et pouvez même ouvrir votre propre usine.
Vous quittez votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis New York, d'où vous dirigez toutes vos affaires. "
Le Mexicain demande alors :
" Combien de temps cela prend-t-il ? "
" 15 à 20 ans ", répond l'américain ...
" Et après ? " Demande le mexicain.
" Après, c'est là que ça devient intéressant ", répond l'américain en riant.
" Quand le moment vient, vous introduirez votre société en bourse et vous gagnez des millions ... "
" Des millions ? Mais après ? "
" Après, vous pouvez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis..